Groupe coopératif 51 - I.M.E.M. pédagogie Freinet

Groupe coopératif 51 - I.M.E.M. pédagogie Freinet

Réunion du 20 octobre 2012 à l'école de Marson

Assemblée Générale du Groupe Coopératif 51 - IMEM

 

Lecture des statuts proposés

Choix du siège social au domicile de la présidente

Choix d’une cotisation de 10 €uros par année scolaire

Assemblée générale prévue chaque année en octobre.

Compte-rendu précis à consulter en cliquant ici


Quoi de neuf ?

 

20 collègues présents, 8 excusés.

Beaucoup de nouveaux. Il est prévu un "Quoi de neuf dans les classes ?"

Celui-ci va s'avérer très riche mais aussi très chronophage...

 

D'abord quelques interrogations des collègues qui viennent pour la première fois :


 

Souvent un collègue du groupe coopératif est le déclencheur dans l'école, il apporte des outils, des questions, des envies...


Une autre pédagogie

Pour les collègues qui se questionnent avec la volonté de changer.

Envie d'essayer de nouvelles choses

Apprendre avec les enfants


Les activités de classe

Toutes ces activités en français, en maths et ailleurs sont mises en place avec des dispositifs ou des outils qu'il va falloir partager au fil des réunions de l'année.


Productions d'écrits vers le texte libre

Cercle de lecture

Cahier d'écrivain

Débats

Textes libres

Exposés

Poésies au choix

Dictée de mots personnels

Mathématiques à vision ludique

Créations mathématiques

Machine à calcul mental


Organisation coopérative - communication - autonomie

La spécificité d'une classe "Freinet" ou "coopérative" ou "autre", c'est de s'organiser autour de temps d'autonomie, de droits et devoirs des élèves, également avec un partage du "pouvoir", ceci par des situations de communication, des outils d'autonomie et de fonctionnement coopératif. Voici les outils évoqués :

Quoi de neuf ?

Je fais partager

Plans de travail

Pochette de travail autonome

Conseil de classe

Correspondance

Classe verte

Permis à points

Rituels - métiers dans la classe

Tableau de comportement dans les 2 sens (perte et gain de points)

Accès libre aux toilettes


Des pistes

Chacun vient aux réunions avec son vécu, ses outils, ses idées, ses pistes de travail :


  •    Pourquoi un tableau de punition ? Celui-ci met l'accent sur les problèmes mais ne les résoud pas. Les ceintures de comportement ou un tableau de relevé des difficultés mais aussi des ressources de chacun met l'accent sur le travail à mettre en place. Les élèves peuvent perdre mais aussi gagner des droits dans la classe.
  •   La pédagogie inversée est-elle un outil intéressant, une piste à explorer ? Lors de capsules solitaires, l’élève est confronté au fond théorique, et peut en classe, chercher et être en activité avec des dispositifs variés.  L'élève est-il acteur (au sens où il joue le rôle qui lui est assigné) ou peut-il être auteur de ses apprentissages ? Des collègues ont assisté à une conférence et se lancent dans l'expérimentation dans leurs classes... A suivre
  •   Le texte libre, sur lequel il nous faudra nous pencher lors d'une prochaine réunion, peut trouver des idées dans le quoi de neuf, déclencheur pour les élèves en panne d'écriture. Laisse-t-on le texte tel que, dans un cahier personnel, le corrige-t-on (en rouge?), l'utilise-t-on pour un travail systématique de français, devient-il une oeuvre en étant publié (journal papier, blog...) ?
  •   La mise en valeur des textes des élèves, sous forme d'un journal, d'une affiche... est nécessaire et si les textes paraissent souvent pauvres et répétitifs à l'enseignant (vocabulaire, syntaxe), ils sont absolument indispensables à l'enfant pour sa reconnaissance comme auteur de ses apprentissages.

Et puis d'autres sujets juste effleurés :

  • La balade mathématique, source du projet d'école "art et géométrie", avec l'aménagement géométrique du jardin de l'école
  • La relaxation, les étirements pour reconstruire les élèves explosés, pour arriver au chuchotement lors des ateliers, pour arriver au travail par 2 ou par groupe
  • Le "3 avant moi" : le maître rappelle cette règle aux élèves qui ne peuvent s'adresser à lui pour une aide que s'ils ont fait appel à trois autres personnes (élèves) avant de lui demander. Cette règle nécessite un travail coopératif dans la classe.

Martine nous présente son parapluie. Si l'enseignant est toujours en position haute, toutes les interactions passent par lui. Un élève reçoit le travail de l'enseignant, pose une question ou répond à l'enseignant. Il n'y a pas d'échanges entre les élèves, sans passage par l'enseignant.

 

 

 

 

      Et si l'enseignant prenait plutôt la place en bas, celle qui garantit le fonctionnement de la classe, sans monopoliser les échanges ?

     Ceux-ci s'établissent alors également entre élèves, lors de temps coopératifs par exemple, ou les exposés, les présentations à la classe...

 

 


Les difficultés

Le groupe est un lieu d'échanges entre collègues et les difficultés ressenties dans la classe, dans l'école, dans le métier, sont abordées :

  • Le mi-temps est difficile à vivre pour mettre en place une pédagogie différente. Il faut pouvoir travailler sur les mêmes valeurs, les mêmes objectifs et aussi le même aménagement de la classe, les mêmes droits pour les élèves...
  •  De même, les rapports avec les parents sont difficiles, s'ils ne partagent pas les mêmes attentes de l'école... voire même quand ils n'attendent rien de l'école que la garde de leurs enfants, quand les échanges n'existent pas...
  • Des collègues constatent une dégradation du comportement des élèves face à l'école : absence de repères scolaires, de notion d'élève... Lors de la discussion, on s'attache à justement, prendre dans la pédagogie Freinet les outils et l'esprit coopératif, qui vont pouvoir donner le goût du travail et des projets aux élèves.
  • Si "le niveau baisse", constatation qui revient dans la discussion, une collègue avance l'idée que la pédagogie par compétences mettant de plus en plus l'accent sur l'évaluation et le travail différencié, favoriserait le repérage des difficultés. Le travail magistral collectif masque les difficultés puisqu'il y a toujours "le bon élève" qui donnera la bonne réponse.
  • La discussion porte également sur ce qu'il faut faire d'abord. Face à des élèves "explosés", une classe difficile, violente, attend-on pour installer des éléments de classe coopérative que les élèves soient "capables" de les utiliser, ou met-on en place des outils qui vont permettre petit à petit, en les adaptant, en arrêtant même quelquefois, aux élèves de trouver leur place dans l'école ?

Bibliographie

Des pistes, des livres, des sites sont évoqués tout au long de la réunion. Voici ceux qui ont été notés au passage.

 

Livre "Des mots à dessein" -SCEREN

Fichier "Déclencheur d’écrits" – ICEM 49

Livre "La gestion des comportements en classe" - Sylvie Dubé - Chenelière éducation

Livre "Apprendre avec les pédagogies coopératives" - Sylvain Connac - ESF éditeur

 

Fichier "reproducation et mangas"

Site de Daniel Gostain - vous pouvez le retrouver sur la page d'accueil en bas à gauche avec d'autres sites intéressants


Et maintenant ?

Le groupe est constitué officiellement. Les collègues ressentent le besoin d'échanger régulièrement.

La prochaine réunion est fixée au samedi 1er décembre 2012

à partir de 9 h à l'école Alexis Conio de WITRY LES REIMS.

 

 

 



28/09/2012
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